Modélisations et calculs aux éléments finis dans le domaine du génie civil - Bilan du groupe de travail 2016-2019
Pour un certain nombre d’applications, tel que les calculs sismiques, les impacts, les études vibratoires, … il est nécessaire de considérer les phénomènes dynamiques.
Les chargements dynamiques appliqués à une structure de génie civil appartiennent basiquement à deux catégories :
Concernant les mouvements sismiques, s’ils sont théoriquement considérés comme transitoire, il est néanmoins admis de les assimiler comme des phénomènes stationnaires pendant leur durée de phase forte. Pour les cas où l'on cherche à modéliser la structure en intégrant des non linéarités géométriques ou matérielles, on ne peut plus considérer de caractère stationnaire
On distingue ensuite les moyens de représenter les catégories de chargements :
Deux grandes familles d’analyses peuvent être considérées :
Les schémas explicites imposent de choisir des pas de temps très petits ; ils sont donc le plus souvent utilisés pour résoudre des problèmes sur des temps courts (type impact). Au contraire, les schémas implicites permettent d’utiliser des pas de temps plus grands et sont donc privilégiés pour étudier des plages temporelles plus grandes.
Exemples d’applications
Applications | Représentation du chargement | Grandeurs accessibles | |
---|---|---|---|
Modal | Analyse vibratoire | TF | TF |
DSP | DSP | ||
Suivi de fréquence propre | SRO | Extrema spectraux de quantités d'intérêt variées | |
Transitoire implicite | Etude sismique | Accélérations, vitesses, forces, pressions ou déplacements en fonction du temps | Quantités d’intérêts diverses exprimées au cours du temps |
Ebranlement | |||
Transitoire explicite | Chute d’un objet | Modélisation de projectiles en contact, chocs | Quantités d’intérêts diverses exprimées au cours du temps |
Impact d’avion | Accélérations, vitesses, forces, pressions ou déplacements en fonction du temps |
Le problème dynamique une fois discrétisé par éléments finis se ramène à la résolution de l’équation d’équilibre suivante (cf. chapitre 1) :
Dans le cas de l’analyse modale, on a recours au calcul des pulsations propres ω_i et des modes propres associés φ_i.
Dans le cas de l’analyse temporelle, on calcule à chaque instant t, par intégration directe des équations d’équilibre, les déplacements aux nœuds q(t) ainsi que les vitesses q'(t) et les accélérations q¨(t).
La seconde approche présente l’avantage de permettre de traiter des sollicitations non stationnaires.